L’Association ‘’Stop au chat noir’’ et ses partenaires préparent activement la première édition du Festival du Consentement (FestiCo), prévue du 11 au 12 mars prochain en Côte d’Ivoire. Cette manifestation vise à sensibiliser la population contre les violences sexuelles faites à l’encontre des femmes.
Le Festival du Consentement trouve tout son sens dans un contexte médiatique qui favorise les recherches, les témoignages et autres récits sur les Violences basées sur le genre (VBG). En prélude à cet événement, les activistes de l’association ‘’Stop au chat noir’’ ont prévu une campagne d’affichage. Une nouvelle méthode coup de poing dont l’objectif est de sensibiliser les jeunes sur le viol ou sa culture dans un pays.
« J’ai pris du temps à prendre confiance en moi. Par contre, le droit des femmes, des jeunes, ce sont plusieurs aspects de la vie. On doit remettre les pendules à l’heure pour que les jeunes sortent la tête haute », a déclaré Bénédicte Joan, présidente de l’Association, notant que les femmes portent un énorme fardeau et sont confrontées à de multiples obstacles.

‘’Stop au chat noir’’ est créée en 2018. Presque tous ses membres ont eu une expérience direct ou indirect avec le viol. Évoquant la campagne d’affichage, René Stéphanie Amstrong, l’un des membres, « pense que ce collage va imprimer un message positif dans la tête des gens, et va éveiller les consciences ».
En Côte d’Ivoire, plus de 5000 cas de viols ont été recensés en 2021, selon la commission nationale des droits de l’homme. Ces cas touchent principalement les jeunes filles et les enfants.
En plus de l’aide aux victimes, du plaidoyer, des manifestations, ‘’Stop au chat noir’’ a décidé de sillonner pendant une année les différents quartiers d’Abidjan pour faire passer ses messages dans la rue avec un objectif clair : refuser la banalisation.
Boss Lady Afrique