C’est avec un budget de 50.000 F CFA, que Mariam Fofana Larissa a démarré les premières installations de sa ferme aquacole, la Queenfish Farm au quartier Abatta de Bingerville situé à l’Est d’Abidjan. Aujourd’hui, elle a une capacité de production de 8 tonnes de poissons de type tilapia par an.
Ce faisant habituellement dans les étangs, l’aquaculture se pratique de plus en plus maintenant en hors-sol. Deux méthodes sont tendances.
Il s’agit des systèmes (biofloc et système à eau recirculée) qui permettent de produire du poisson de qualité et offrent l’avantage d’une flexibilité de dimensions, d’une productivité de l’élevage améliorée par le contrôle des conditions de production (qualité physique, chimique et biologique de l’eau), de la diminution de l’impact environnemental (pollution et quantité d’eau prélevée) ainsi qu’un recyclage facilité de l’eau.
C’est dans l’objectif de fournir le meilleur poisson possible à sa clientèle que Mariam Fofana Larissa a saisi l’opportunité sur fond propre de pratiquer dans sa ferme aquacole située à l’est d’Abidjan l’aquaculture hors-sol en eau recirculée.
Des matériaux comme des sacs d’oignons sont utilisées dans la structure respectueuse de l’environnement. Les poissons qui finissent dans les assiettes des clients sont vendus entre 6000 et 8000 F CFA l’unité.
Une activité rentable dans un pays qui importe chaque année près de 500.000 tonnes de produits halieutiques. L’ organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) promeut l’aquaculture hors-sol à travers le projet FISH4ACP visant à valoriser le potentiel de la pêche et de l’aquaculture en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique.
Boss Lady Africa
